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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 18:38

drapeau-monsieur di caro  

   

 

 

La langue d'intercommunication:

Le " reyam "

 

 

 

 

 

AVANT-PROPOS

 

 

 

Une langue internationale ou d'intercommunication est plus que jamais nécessaire.

 

Ce ne peut-être une langue naturelle (anglais, français, espagnol etc.), ni une langue morte (latin), ni une langue construite (inventée) fondée sur la base d’une langue naturelle (volapük, espéranto) car cela ne manquerait pas de susciter, à juste titre, l’exaspération des susceptibilités linguistiques des locuteurs des autres idiomes.

Pour ce dernier point en effet, il n’y a aucune raison que les arabes, les chinois, les hindous, les africains etc. acceptent comme langue d'intercommunication, un idiome découlant de l’anglais ou du latin ou de toute autre expression.

 

La langue auxiliaire doit, certes, être une langue inventée mais elle doit sortir du néant, sans aucune origine d’autres idiomes, afin d’être totalement neutre et indépendante. Cependant elle doit s’établir selon un principe irréfutable.

 

Aujourd’hui cette langue existe. Il s’agit du reyam.

Le reyam a été conçu par la méthode du tirage au sort des lettres de l’alphabet qui composent ses mots.

 

Il n’existe rien de plus neutre, de plus indépendant, de plus équitable que le système du tirage au sort pour la création d’un idiome international. Là, réside le principe irréfutable.

 

Cette neutralité totale confère au reyam la légitimité pour être la langue auxiliaire, l'idiome d'intercommunication.

 

 

     

 

                                                                                                           Jean DI CARO

 

 

 PREFACE

 

Aujourd'hui plus que jamais, la création d'une langue véhiculaire se révèle indispensable. La communication entre les nations s'accroît de façon exponentielle. Tout événement de quelque importance est répercuté mondialement. Définir notre planète comme un " village " est devenu un lieu commun.

  001.jpg

La terre est un village

 

  

Depuis le début de la civilisation, certaines langues se sont octroyées le rôle de langue internationale.

Les plus classiques sont le grec, le latin et quelques-uns de ses dérivés tel que le français ou l'espagnol.

De nos jours c'est l'anglais qui, incontestablement, est le plus utilisé comme langue auxiliaire de communication.

 

 

Des langues comme le chinois, l'arabe, ou le russe sont respectivement parlées par des centaines de millions d'individus. Cependant leur influence reste, en général, circonscrite dans une zone, certes très vaste, mais néanmoins délimitée. Elles ne se sont pas propagées à travers le monde comme le français, l'espagnol et surtout l'anglais.

 

 

Ces derniers se sont imposés, essentiellement, de façon hégémonique. Accepter l'un d'entre eux comme idiome subsidiaire équivaut à décerner une " prime " à l'impérialisme, au colonialisme, ce qui est inacceptable.

Par ailleurs, pour une telle fonction, recourir à une langue naturelle, contemporaine ou passée, serait absolument inéquitable pour chacune des autres expressions et ne manquerait pas d'exaspérer les différentes susceptibilités linguistiques.

 

 

Depuis plusieurs siècles, l'homme a cherché à inventer " la langue internationale ". Des projets se comptent par centaines. Les deux plus connus sont : le volapük et surtout l'espéranto.

Ces deux derniers, également, ne peuvent prétendre au titre de langue auxiliaire de communication internationale car ils prennent leur source, essentiellement de l'anglais, pour le volapük, et du latin, pour l'espéranto. L'anglais et le latin sont des langues naturelles et, qui plus est, hégémoniques.

 

 

La langue d'intercommunication ou internationale ou auxiliaire ou subsidiaire ou véhiculaire ou " interlangue " ou " interidiome " ou seconde langue etc. doit être totalement inventée et n'émaner d'aucuns idiomes existants ou ayant existés. Une langue " ex-nihilo " (à partir de rien, émergeant du néant).

Cette condition établira sa légitimité et, partant, son acceptation par tous les locuteurs de toutes les expressions linguistiques, étant bien entendu qu'il s'agit d'une langue d’intercommunication et qu'elle ne peut remplacer, en aucune façon, les langues ethniques et nationales.

 

LA " LATIPHONIE "

  pillage-de-Rome-en-410-par-les-wisighots-d-Alaric.jpg  Chute de Rome

 

Après la chute de l'empire romain, le latin demeura encore longtemps la langue véhiculaire. Il se prolongea par une " descendance " dénommée langues romanes : l'italien, l'espagnol, le français, le portugais et le roumain.

 

Le français, l'espagnol et le portugais contribuèrent à étendre la " latiphonie ".

 

  • Le français (en dehors des conflits européens) se développa surtout par une politique de colonisation. Elle se porta au Canada, en Afrique, en Orient et en Asie.
  • L'espagnol s'est déployé essentiellement grâce à la colonisation de l'Amérique centrale et du Sud.
  • Le portuguais prit un essor par l'occupation du Brésil, et quelques colonies aux Indes et en Afrique.

 

Nul ne l'ignore, la colonisation du continent américain fut accompagnée de l'extermination des autochtones.

 

L'ensemble des expressions latines propulse la latiphonie au premier rang linguistique. Partant de ce constat, d'aucun souhaite une réhabilitation du latin dans son rôle de langue intermédiaire.

 

Ce projet n'est pas recevable dès lors qu'il s'agit d'une langue naturelle. Les Africains, les Anglo-saxons, les Arabes, les Asiatiques, les Slaves, et autres n'ont aucune raison d'accepter le latin (ou toute autre langue romane) comme expression de communication internationale.

 

De surcroît, le latin et ses dérivés se sont étendus, nous l'avons brièvement abordé, par l’impérialisme.

 

 

L'ANGLAIS

 

Dire qu'actuellement l'anglais fait office de langue de communication internationale est un euphémisme. Sa propagation s'est accomplie par une vaste politique coloniale par l'Angleterre (puis, la Grande-Bretagne), sur l’ensemble des continents dont l’Amérique du Nord.

 

La colonisation de l’Amérique du Nord fut le théâtre de ce qu’il convient de nommer un génocide à l’égard des indigènes.

Après leur indépendance, les colonies d'Amériques du Nord (hors Canada) devinrent les Etats-Unis d'Amériques, ou U.S.A.

 

Aujourd'hui, les U.S.A sont, de très loin, la première puissance économique et militaire mondiale.

 

Cette position contribue à la formidable extension de la langue anglaise.

 

A l'instar du latin et de ses dérivés (les langues romanes), l'anglais ne peut assumer la fonction d'interidiome car, là encore, il s'agit d'une langue naturelle qui - et ce n'est pas le moindre - a obtenu une telle prédominance par le recours à un colonialisme des plus étendus et des plus virulents. 

 

 

LES LANGUES INVENTEES

 

 

Examinons à présent, de façon succincte mais néanmoins édifiante, le domaine des langues dites construites ou inventées.

 

 

Depuis plusieurs siècles, l'homme a toujours cherché à s'affranchir de la " malédiction de la tour de Babel ".

 

  babel1997.jpg

Tour de Babel

 

Des centaines, voire un millier, de projets ont été imaginé. Certaines de ces langues étaient exclusivement écrites. Elles s'exprimaient par des chiffres, des idéogrammes, des hiéroglyphes, ou encore, des notes de musique (dites pasigraphies par les linguistes)…

D'autres, ne représentaient que des langues naturelles, simplifiées, afin de les rendre plus accessibles.

Quelques-unes étaient construites à partir de racines totalement inventées par leurs auteurs de façon complètement arbitraire, selon leur imagination et leur fantaisie.

Enfin, la plupart s'édifiait sur une base de langues naturelles existantes ou passées (dites
" nationalistes " ou " à posteriori ", toujours selon les linguistes).

 

Dans la quasi-totalité des cas, ces projets ont avorté. Deux d'entres eux sont restés dans les mémoires: le volapük et, bien sûr, l'espéranto.

 

 

 

LE VOLAPÜK

 

 

Le volapük est la première langue construite, se prétendant internationale, qui a vu un début d'expérimentation parlée.

 

Elle fut créée en 1879 par Johann Martin Schleyer, un prêtre allemand de la région de Constance.

 

 

220px-JM_Schleyer.jpg

                 Johann Martin Schleyer

 

Le volapük se fonde essentiellement sur l'anglais dont les mots d'origines sont fortement déformés.

 

Johann Martin Schleyer était opposé à toute évolution de son œuvre ce qui entraînera rapidement son déclin.

 

Parallèlement, une nouvelle langue, construite, apparaissait : l'Espéranto apportant le coup de grâce au volapük

 

Quoi qu'il en soit, le volapük découlait d'une langue naturelle, et de ce fait ne pouvait être adopté comme langue intermédiaire.

 

 

 L'ESPERANTO

 

 

Rendons-lui cet hommage, lorsque nous évoquons la langue internationale, l’Esperanto vient souvent à l'esprit (pour ceux qui en ont connaissance) comme une chose convenue, communément admise.

 

 

L'espéranto fut créé par Zamenhof, un docteur polonais, en 1889. Il publia sa première brochure au titre de "langue internationale" sous le pseudonyme de " Docteur Espéranto ". Ce nom est resté pour désigner cette nouvelle langue construite.

 

200px-Zamenhof.jpg

             Zamenhof 

 

En dépit d'une certaine notoriété, de son ancienneté et de ses deux millions de pratiquants (chiffre incertain), l'espéranto n'a jamais réussi, à s'imposer comme interlangue.

 

 

En tout état de cause, cet idiome construit ne peut faire office de langue auxiliaire de communication car ses racines proviennent du latin, à hauteur de…75%. À ce niveau, nous pouvons affirmer que l'espéranto est une langue romane de plus qui vient s'ajouter aux cinq autres naturelles. Rappelons que seulement 7% environ de la population mondiale possède un idiome latin comme langue maternelle et il n'y a aucune raison pour que l'ensemble de l'humanité accepte une langue latine comme idiome d’intercommunication.

 

LA METHODE DU TIRAGE AU SORT

 

  Ceci étant porté, comment créer une langue ne reposant sur aucun " linguisme " existant ou ayant existé ? Une langue qui, pour reprendre l’expression, sort du " néant "ou " ex-nihilo " et qui, de ce fait est totalement indépendante

 

 Après examen in extenso et achevé du problème, une conclusion s'est imposée : la solution résidait dans la méthode du hasard, du tirage au sort.

 

Sommairement, il s'agit du tirage au sort des lettres qui composent les mots de cette nouvelle langue.

 

roulette1.jpg

 

Afin d'illustrer la méthode, voici un exemple très schématique mais néanmoins concret:

 

Considérons le mot " TERRE " (notre planète.)

 

Les tirages au sort successifs ont indiqué que ce mot comportera trois lettres: une consonne, une voyelle et encore une consonne qui sont, respectivement, le " r ", le " e " et le " y " (le " y " est une consonne en Reyam.)

 

Ainsi le mot " TERRE " se traduit par " rey ", en langue d’intercommunication.

 

Il n'existe rien de plus neutre, de plus objectif, de plus impartial que le hasard et, par conséquent, de plus adapté pour l'interidiome, sans aucune filiation avec d'autres langues.

 

Cette neutralité totale représente la légitimité de cette langue auxiliaire de communication.

 

Que signifie le mot reyam et pourquoi cette appellation pour la langue véhiculaire ?

 

Dans ce projet, le nom des pays garde leur orthographe et leur prononciation d'origine. Exemples: Deutschland pour l'Allemagne, England pour l'Angleterre, España pour l'Espagne, Italia pour l'Italie etc.

 

Pour désigner le nom de la langue d'un pays, il suffit d'ajouter le suffixe " am " au nom de ce pays.

 

En reprenant les exemples précédents, nous obtenons.

 

Ø Deutschland + am = deutschlandam pour la langue allemande.

Ø England +am = englandam pour la langue anglaise.

Ø España + am = españaam pour la langue espagnole.

Ø Italia + am = italiaam pour la langue italienne.

 

Précédemment nous avons vu qu’en reyam le mot terre (la planète) se dit : rey.

 

Pour désigner la langue de la planète (bien entendu sans exclure les autres expressions), nous ajoutons le suffixe am. Ce qui donne : Rey + am = reyam.

 

Ainsi la langue de communication internationale se nomme : reyam.

 

 

L'ALPHABET reyam

 

L’alphabet reyam comprend 26 lettres : 19 consonnes et 7 voyelles.

 

Chaque lettre n'a qu'un son, contrairement à un grand nombre de langues naturelles.

Toutes les lettres d'un mot se prononcent.

 

Par sa composition, l'alphabet reyam s'efforce de reproduire les sons existants dans l'ensemble des phonétismes mondiaux, à l'exeption de quelques sons français tel que " on ", " an ", " u "... imprononçable pour la plupart des locuteurs de la planête.

Assurément, ces phonèmes sont généraux. Est-il nécessaire de le préciser, il est tout à fait impossible de reproduire toutes les finesses, les raffinements, les variations d'intonations et de prononciations qui existent dans le monde.

Citons simplement un exemple :

Le son "R" se trouve complètement escamoté par les accents des différentes contrées.

Il se prononce : à l'anglaise, de façon gutturale (allemand, arabe), " roulé ", " rocailleux ", etc.

 

On le comprend, la traduction de toutes les variantes phonétiques nécessiterait un alphabet de plusieurs centaines de lettres.

Cependant, avec ses 19 consonnes et ses 7 voyelles, le reyam possède la quasi-totalité des sons universels, de base.

 

 

Une grammaire simple

 

Toutes les langues ont une grammaire complexe.

 

Cela résulte de la difficulté de transcription d'une langue naturelle avec sa complexité structurelle originale.

 

Par la suite, l'évolution des langages au fil des siècles a juxtaposé les empreintes des anciennes règles, tels des strates, comme un rappel coutumier.

 

Un exemple très simple : en français le mot " fenêtre " s’écrit avec un accent circonflexe, afin de rappeler qu'auparavant il s'orthographiait avec un " S ".

 

Egalement en français : philosophie, photographie, graphisme, etc. ne s'orthographient pas, simplement avec un " f " mais avec " ph " afin de souligner le radical de grec ancien.

 

Il existe d’autres raisons qui compliquent les grammaires. Il serait fastidieux de les énumérer, d’autant qu’elles n’ont pas nécessairement une explication ou alors, elles se sont perdues au cours des siècles de pratique.

 

Tout ceci a abouti à de nombreuses irrégularités grammaticales, des règles illogiques, des déclinaisons compliquées, de multiples exceptions, des homonyme, plusieurs prononciations pour la même lettre ou, au contraire, des lettres que l'on ne prononce pas, etc.

 

 

Une langue inventée peut, et doit, éviter ces complications.

 

En reyam il n'existe aucun homonyme, aucune exception, aucune irrégularité grammaticale et toute règle est cohérente. Chaque lettre se prononce, ne possède qu’un seul son et par conséquent, le reyam s'écrit comme il se prononce.

 

 

Ainsi, la grammaire du reyam est simple et aisément assimilable, conférant à cette expression la qualité de la langue la plus facile à apprendre. La faute d'orthographe n'existe pas en reyam.

 

EGALITE MASCULIN-FEMININ

 

La plupart des langues ont une caractéristique misogyne. Cela émane de la traduction d'une condition qui existe depuis l'aube de l'humanité, sur l'ensemble de la planète, à de rares exceptions près.

 

 

Dans la quasi-totalité des grammaires, le masculin l'emporte sur le féminin et la déclinaison de genre, au féminin, se fait toujours à partir du masculin.

En français, par exemple, nous énonçons : des voisins, des commerçants, des éducateurs, des écoliers, des allemands, des polonais etc. Chacun de ces mots indique un ensemble des deux genres mais s'orthographient au masculin (pluriel).

 

 

Par ailleurs, la femelle des animaux, dans la plupart des cas, est désignée par un suffixe, ajouté au nom masculin.

Par exemple: un chien = une chienne, un chat = une chatte, un lion = une lionne, un tigre = une tigresse, etc.

Là aussi, les exemples précités désigneraient, au pluriel, des groupes des deux genres mais s'exprimeraient au masculin (des chiens, des chats, des lions, etc.), sauf à préciser le caractère féminin du groupe (des chiennes, des chattes, des lionnes, etc.).

 

 

Les démonstrations qui précèdent découlent de modèle français mais les autres langues ont les mêmes travers, avec des mots et des expressions différentes.

La méthode reyam

 

Le reyam est totalement différent. Il est construit sur une idée égalitaire.

imagesCAVWY85G.jpg

 

Dans cette langue, il existe quatre genres : le général, le féminin, le masculin et le neutre.

 

Les noms sont toujours indiqués dans le genre général.

Pour apporter une précision au féminin ou au masculin, il suffit d'ajouter le suffixe correspondant au genre (U au masculin, I au féminin) Exemple:

Le chat, en général = dlait

Le chat, au masculin (le mâle) = dlaitu

La chatte = dlaiti

 

Le genre neutre est attribué, en toute logique, aux éléments non sexués (à contrario, par exemple, des langues romanes) tels que : chaise, porte, lit, tiroir etc.

 

EGALITE POUR L’APPRENTISSAGE DU reyam

 

 

Par le fait du tirage au sort des lettres de l’alphabet qui composent ses mots, le reyam met tout le monde au même niveau en ce qui concerne son apprentissage.

En effet, il n’est pas plus difficile ni plus facile à assimiler pour la totalité des locuteurs des diverses langues. L’effort est le même pour tous. Nul n’est défavorisé ou favorisé par l’usage et la pratique d’une quelconque expression linguistique.

 

Voici une preuve supplémentaire de l’entière équité du reyam.

 

LANGUE INVENTÉE, LANGUE SANS ÂME ?

 

 

Si nous considérons, ce qui est une réalité, que l'humanité a plus que jamais besoin d'une langue d'intercommunication et que cet idiome doit-être totalement neutre, nous arrivons à la conclusion que nous ne pouvons choisir, pour ce rôle, une langue naturelle.

 

La seule solution réside dans un idiome totalement inventé, en dehors de toute base linguistique.

 

 

D'aucuns reprocheront à une telle langue son aspect artificiel, sans passé, sans culture et, pour tout dire, sans " âme ".

 

 

Rappelons que, depuis l'aube de l'humanité, nous avons modifié, peu ou prou, le " naturel " en élaborant de l’" artificiel ", à chaque fois que cela nous a semblé nécessaire. L'homme vit dans un univers artificiel qu'il a créé.

imagesCA4YA2FX.jpgPremier alphabet

 

L’écriture même, élément de base de la transcription d’une langue, est une invention de l’homme, donc élément artificiel. Pourtant, nul ne songerait à s’en passer sous prétexte qu’elle n’est pas naturelle.

 

Or, pour la langue d’intercommunication, compte tenu de ce qui précède, l'alternative n'existe pas. La langue internationale ne peut-être qu'inventée.

 

 

Quant aux autres éléments de la critique, nous énoncerons cette évidence : le passé d'une langue, par définition, s'édifie au "fil du temps", élaborant, en corollaire, sa propre culture et, partant, son âme. Cependant, gardons à l’esprit que le reyam est une langue auxiliaire de communication et que, par conséquent, sa culture sera spécifique, différente d’une culture ethnique ou nationale.

 

 

LE reyam, UNE BELLE LANGUE ?

 

 

 

einstein.jpg

Einstein

 

Le reyam est-il agréable à entendre ? La réponse ne peut manquer de subjectivité mais efforçons-nous de rester objectif.

 

Habituellement, notre langue maternelle nous semble esthétique. À celle-ci s'ajoutent quelques autres expressions dont la sonorité nous est plus ou moins familière, même si nous ne les comprenons pas toujours (exemple: l'anglais dans beaucoup de pays.)

Pour le reste, notre oreille demeure, le plus souvent, assez hermétique à l'appréciation positive de l'harmonie de l'ensemble des milliers d'autres idiomes.

 

Sans doute le reyam n'échappe t-il pas à cette règle.

 

Cependant, le reyam étant construit par la méthode du tirage au sort des lettres de l’alphabet, ses mots finissent par traduire tous les phonétismes.

En effet, certains mots font penser à de l'arabe, d'autres à de l'allemand, d'autres encore à de l'anglais, ou à du latin, ou à des langues romanes, slaves, africaines, polynésiennes, asiatiques, etc.

 

 

Dans le reyam, le hasard a redistribué l'ensemble des sons qui existent dans toutes les expressions mondiales.

 

 

Cette conséquence est la plus belle des conclusions et la meilleure preuve de la neutralité du reyam. 

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 18:37

 

 

STRUCTURE DU reyam

 

 

 

 

Comment créer une langue d'intercommunication, une langue auxiliaire ne reposant sur aucun "linguisme" existant ou ayant existé ? Une langue qui sort du "néant" et qui, de ce fait, est totalement indépendante.

 

Après réflexion, nous sommes arrivés à la conclusion que la seule solution résidait dans la méthode du hasard, du tirage au sort.

Sommairement, il s'agit du tirage au sort des lettres qui composent les mots de cette nouvelle langue.

 

Afin d'illustrer la méthode, voici un exemple très schématique mais néanmoins concret:

 

Considérons le mot "TERRE" (notre planète)

 

Les tirages au sort successifs ont indiqué que ce mot comportera trois lettres: une consonne, une voyelle et encore une consonne qui sont, respectivement, le "r", le "e" et le "y" (le "Y" est une consonne en reyam.)

 

Ainsi le mot "TERRE" se traduit par "rey", en langue d’intercommunication.

 

Il n'existe rien de plus neutre, de plus objectif, de plus impartial que le hasard et, par conséquent, de plus adapté pour la langue internationale, sans aucune filiation avec d'autres idiomes.

 

Cette neutralité totale représente la légitimité de cette langue auxiliaire de communication.

 

LE reyam

 

Que signifie le mot reyam et pourquoi cette appellation pour la langue véhiculaire ?

 

Dans ce projet, les noms des pays gardent leur orthographe et leur prononciation d'origine. Exemples: Deutschland pour l'Allemagne, England pour l'Angleterre, España pour l'Espagne, Italia pour l'Italie etc.

 

Pour désigner le nom de la langue d'un pays, il suffit d'ajouter le suffixe am au nom de ce pays.

 

En reprenant les exemples précédents, nous obtenons.

 

Ø            Deutschland + am = deutschlandam pour la langue allemande.

Ø            England + am= englandam pour la langue anglaise.

Ø             España + am = españaam pour la langue espagnole.

Ø            Italia + am = italiiam pour la langue italienne.

Précédemment nous avons vu qu’en reyam le mot terre (la planète) se dit : rey.

                                                                                                                                             

Pour désigner la langue de la planète (bien entendu sans exclure, en aucune façon, les autres expressions), nous ajoutons le suffixe am. Ce qui donne : rey + am = reyam.

Ainsi la langue de communication internationale se nomme : reyam.

 

LA BASE DES MOTS EN reyam

 

La base, la racine des mots en reyam est le substantif (nom commun) sur lequel s'ajoute les différents préfixes et suffixes.

Exemples : le nom commun "abattage" est une "racine". De ce mot découlent les termes : abattre, abattement, abattoir, etc.

Le nom commun "parole" donne : parler, parloir etc., expérience donne inexpérience etc.

En cas d'absence de substantif, le verbe représentera la racine. À défaut de verbe, nous nous baserons sur l’adjectif, ou l’adverbe.

Cependant, en reyam, il est tout à fait possible de substantiver le verbe, l’adjectif ou l’adverbe. Exemple : du verbe « abîmer » on peut créer le substantif « abîmage ». D'ailleurs, la méthode de substantivation est privilégiée en reyam.

 

Longueur des mots et nombre de lettres

 

Les mots sont limités à cinq lettres car avec un nombre de caractères plus élevé et un ajout d’affixes, les mots obtenus auraient été d’une longueur excessive.

 

Nombre de lettres

 

-Deux lettres désignent les articles, adjectifs démonstratifs ou indéfinis ; pronoms personnels, adjectifs de conjonction et de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car), etc. (sauf les adjectifs possessifs qui s'écrivent en trois lettres mais une seule syllabe).

-De trois à cinq lettres ; cela indique le substantif (nom commun).

-Plus de cinq lettres ; il s’agit de substantif avec un complément d’affixe.

 

Consonnes et voyelles

 

Afin d’éviter, une série trop importante de consonnes (par le tirage au sort) qui auraient composé des mots trop consonantiques, et donc imprononçables ; la succession des  consonnes a été limité à deux.

De même, une suite trop nombreuse de voyelles, aurait engendré des mots excessivement vocaliques. La succession de voyelles a donc, également, été limité à deux.

                                                                                                                                            

Lettres non répétitives

 

La succession de la même consonne dans un mot est censée s’entendre à la prononciation. En réalité, le fait est assez rare.

                                                                                                                                            

Par exemple, en français, dans : accompagnement, appareil, cellule, nourriture etc., nous ne percevons, respectivement, qu’un seul : c, p, l, r. Il en va de même dans l’ensemble des langues. Dés lors, la répétition de la consonne est superflue et complique inutilement l’orthographe.

Á contrario, pour les voyelles, la répétition s'entend. Exemple: coopération.

                                                                                                                                            

 

Cependant la répétition de la même voyelle n'a pas été adoptée car, placée en début ou en fin de mot, et avec l'ajout d'affixes, cela aurait pu engendrer une triple voyelle identique, ce qui rendrait le mot difficilement prononçable (exemple: difficile de prononcer dans un même mot: aaa ou iii ou ooo etc.)  et en tout état de cause, bien trop vocalique.

Par conséquent, en reyam, il n’existe pas de répétition de la même lettre, pour ce qui concerne le radical. 

 

LES AFFIXES

 

Les affixes sont composés de deux lettres.

Afin d'éviter la succession de trois consonnes qui rendrait, souvent, les mots imprononçables pour la grande majorité des locuteurs de la planète; les préfixes commencent par une consonne suivit d'une voyelle. Quand aux suffixes, ils commencent par une voyelle suivit d'une consonne.

Ainsi, lors d'ajout d'affixes, la lettre "accolée" à la racine est toujours une voyelle.

Ceci provoque parfois une succession de triple voyelle ou un doublement d'une voyelle identique. Cependant  dans ce cas, le mot reste prononçable.

 

L'ALPHABET reyam

 

L'alphabet reyam comprend 28 lettres : 18 consonnes et 10 voyelles.

Chaque lettre n'a qu'un son, contrairement à un grand nombre de langues naturelles.

Toutes les lettres d'un mot se prononcent.

 

Par sa composition, l'alphabet reyam s'efforce de reproduire les sons existants dans l'ensemble des phonétismes mondiaux.

Assurément, ces phonèmes sont généraux. Est-il nécessaire de le préciser, il est tout à fait impossible de reproduire toutes les finesses, les raffinements, les variations d'intonations et de prononciations qui existent dans le monde.

Citons simplement deux exemples :

Les é, è, ê, ai, ei, et, etc. français, avec leur subtilité phonique, se trouvent complètement escamotés par les accents des différentes contrées.

De même, le son "R" se prononce : à l'anglaise, de façon gutturale (allemand, arabe), "roulé", "rocailleux", etc.

On le comprend, la traduction de toutes les variantes phonétiques nécessiterait un alphabet de plusieurs centaines de lettres.

Cependant, avec ses 18 consonnes et ses 10 voyelles, le reyam possède la quasi-totalité des sons universels, de base.

 

Pour les idiomes utilisant l'alphabet latin, les lettres "C", "K" et "Q", ont en général le même son, comme dans calcul, kilo, qualité.

Cependant le "C" a plusieurs sons. Exemple: dans cirage, en français, il se prononce comme un "S". Dans celébrità, en italien, il se prononce "tch". Dans city, en anglais, il a le son "S" etc.

Quant à la lettre "Q", elle est peu utilisé et toujours suivit de la lettre "U".

Le "K" garde toujours le même son et n'est employé avec aucune lettre annexe.

Pour ces raisons, le "K" est choisi pour le son en question (calcul, Kilo, qualité).

La lettre "Q" désigne le son "GN" comme dans gagnant, ligne, peigne etc

                                                                                                                                            

La lettre "X", se prononce de deux façon et d'autre part, elle représente la composition de deux lettres : "GZ" et "CS".

 Exemple :

Dans : xénophobe, xylophone, existence, etc. le "X" s'entend tel "GZ".

Nous pourrions écrire xénophobe comme "gzénophobe", xylophone comme "gzylophone" et existence comme "egzistence", etc.

Dans : axiome, boxeur, complexité, etc. le"X" s'entend tel "CS".

Nous pourrions écrire axiome, boxeur, complexité comme "acsiome", "bocseur", "complecsité".

 

pour ces raisons la lettre "X" sera employée pour désigner le son "IN" comme dans : bain, brin, frein etc. et devient une voyelle en reyam.

 

 

Une grammaire simple

 

Toutes les langues ont une grammaire complexe.

 

Cela résulte de la difficulté de transcription d'une langue naturelle avec sa complexité structurelle originale.

 

Par la suite, l'évolution des langages au fil des siècles a juxtaposé les empreintes des anciennes règles, tels des strates, comme un rappel coutumier.

 

Un exemple très simple : en français le mot "fenêtre" s’écrit avec un accent circonflexe, afin de rappeler qu'auparavant il s'orthographiait avec un "S".

 

Egalement en français : philosophie, photographie, graphisme, etc. ne s'orthographient pas, simplement avec un "f" mais avec "ph" afin de souligner le radical de grec ancien.

 

Ou encore, toujours en français, le mot "femme", qui vient du latin "femina", prononcé en français donna "fê-me", puis  "fa-me", d’où la prononciation "fame". Aujourd’hui, le mot garde toujours, par ses trois premières lettres, son radical latin, ce qui engendre un "différentiel" entre la prononciation et l’orthographe.

                                                                                                                                            

Il existe d’autres raisons qui compliquent les grammaires. Il serait fastidieux de les énumérer, d’autant qu’elles n’ont pas nécessairement une explication ou alors, elles se sont perdues au cours des siècles de pratique.

                                                                                                                                            

Tout ceci a abouti à de nombreuses irrégularités grammaticales, des règles illogiques, des déclinaisons compliquées, de multiples exceptions, des homonymes, plusieurs prononciations pour la même lettre ou, au contraire, des lettres que l'on ne prononce pas, etc.

 

Une langue inventée peut, et doit, éviter ces complications.

 

En reyam il n'existe aucun homonyme, aucune exception, aucune irrégularité grammaticale et toute règle est cohérente. Chaque lettre se prononce, ne possède qu’un seul son et par conséquent, le reyam s'écrit comme il se prononce.

                                                                                                                                              

Ainsi, la grammaire du reyam est simple et aisément assimilable, conférant à cette expression la qualité de la langue la plus facile à apprendre.

La faute d'orthographe n'existe pas en reyam.

 

EGALITE MASCULIN-FEMININ

 

La plupart des langues ont une caractéristique misogyne. Cela émane de la traduction d'une condition qui existe depuis l'aube de l'humanité, sur l'ensemble de la planète, à de rares exceptions près.

 

Dans la quasi-totalité des grammaires, le masculin l'emporte sur le féminin et la déclinaison de genre, au féminin, se fait toujours à partir du masculin.

En français, par exemple, nous énonçons : des voisins, des commerçants, des éducateurs, des écoliers, des allemands, des polonais etc. Chacun de ces mots indique un ensemble des deux genres mais s'orthographient au masculin (pluriel).

 

Par ailleurs, la femelle des animaux, dans la plupart des cas, est désignée par un suffixe, ajouté au nom masculin.

Par exemple: un chien = une chienne, un chat = une chatte, un lion = une lionne, un tigre = une tigresse, etc.

Là aussi, les exemples précités désigneraient, au pluriel, des groupes des deux genres mais s'exprimeraient au masculin (des chiens, des chats, des lions, etc.), sauf à préciser le caractère féminin du groupe (des chiennes, des chattes, des lionnes, etc.).

 

Les démonstrations qui précèdent découlent de modèle français mais les autres langues ont les mêmes travers, avec des mots et des expressions différentes.

La méthode reyam

 

Le reyam est totalement différent. Il est construit sur une idée égalitaire.

 

Dans cette langue, il existe quatre genres : le général, le féminin, le masculin et le neutre.

 

Les noms sont toujours indiqués dans le genre général.

Pour apporter une précision au féminin ou au masculin, il suffit d'ajouter le suffixe correspondant au genre (U au masculin, I au féminin) Exemple:

Le chat, en général = dlait

Le chat, au masculin (le mâle) = dlaitu

La chatte = dlaiti

                                                                                                                                            

Le genre neutre est attribué, en toute logique, aux éléments non sexués (à contrario, par exemple, des langues romanes) tels que : chaise, porte, lit, tiroir etc.

 

 

Spécificité de certains mots

 

L’évolution de la société et surtout l’avancée technologique, a amené les locuteurs, notamment de langue occidentale, à inventer des mots nouveaux.

Par exemple : photographie, cinématographe, téléphone, télévision, magnétoscope, ordinateur etc.

                                                                                                                                            

Ces mots sont le résultat, en général, de la composition de radicaux grecs ou latins ou gréco-latins.

 

Le reyam n’ayant aucun radical d’aucun idiome, l’invention de mots de cette nature, existant ou à venir, s’est fait ou se fera, par la composition de racines du reyam. Elle se réalisera également par l’invention pur et simple des mots en question, selon l'utilisation du système du tirage au sort, auquel cas, ils auront leur propre orthographe spécifique, sans aucun autre radical, à l'instar des mots ordinaires et courants tel que: table, chaise, porte ou armoire…etc.

 

Le principe est le même pour d’autre mot sans rapport avec la technologie, tels que : préservatif, prestidigitation etc.

 

Spécificité des mots en lien direct au sexe féminin et masculin

 

Aux mots en lien direct avec la femme et l’homme, est appliquée la terminaison de leur genre : « i » pour la femme et « u » pour l’homme.

 

Voici ces mots (liste non  exhaustive):

femme, fille (contraire de garçon), fille (descendance), mère, sœur, cousine, nièce, tante, vagin, utérus, ovaire, ovule, clitoris, menstruation etc.

homme, père, garçon, fils, frère, cousin, neveu, oncle, pénis, testicule, prostate, sperme etc.

 

Cette règle est également applicable aux animaux.

 

Ordre des mots dans la phrase

 

Le SOV (sujet, objet, verbe) est en première position avec 45% de langues, alors que le SVO (sujet, verbe, objet) est second avec 42%.

Cependant, en volume de population, le SVO arrive en tête. Pour cette raison, nous avons adopté cette typologie syntaxique.
Cependant, l'ordre des mots dans la phrase est très souple, l'essentiel étant que la phrase reste compréhensible.


Majuscule

À l'instar de beaucoup de langues (arabe, hébreux, japonais etc.), et par souci de simplification, il n'existe pas de lettre majuscule en reyam.

EGALITE POUR L’APPRENTISSAGE DU reyam

 

Par le fait du tirage au sort des lettres de l’alphabet qui composent ses mots, le reyam met tout le monde au même niveau en ce qui concerne son apprentissage.

En effet, il n’est pas plus difficile ni plus facile à assimiler pour la totalité des locuteurs des diverses langues. L’effort est le même pour tous. Nul n’est défavorisé ou favorisé par l’usage et la pratique d’une quelconque expression linguistique.

 

Voici une preuve supplémentaire de l’entière équité du reyam.

 

 

 

 Justificatif d'internationalité de la langue d'intercommunication

 

Depuis plusieurs siècles, l'homme cherche à inventer la "langue internationale".         

Plus d'un millier de projets a été imaginé. Certaines de ces langues sont, disons… originales... Elles s'expriment par des chiffres, des idéogrammes, des hiéroglyphes, ou encore, des notes de musique.

D'autres, ne représentent que des langues naturelles, simplifiées, afin de les rendre plus accessibles.

Quelques-unes sont construites à partir de racines totalement inventées par leurs auteurs de façon complètement arbitraire, selon leur imagination et leur fantaisie.

 

Enfin, la plupart s'édifiait sur une base de langues naturelles existantes ou passées (tel le latin).

 

Tous ces projets ont un défaut rédhibitoire, ils n'ont aucun élément justificatif de leur internationalité.

 

En quoi un idiome dont les racines sont inventées arbitrairement selon l'imaginaire fantaisiste de son concepteur serait-t-il international ? Qu'y a-t-il d'international dans un tel projet? D'autant qu'un individu ne peut se départir complètement de sa culture et donc de sa langue. Par conséquence un tel idiome sera, malgré tous ses efforts, "marqué" par la langue de son inventeur.

 

En quoi une langue dont les racines ont comme base une autre langue, serait-elle internationale? Au contraire, avec des radicaux d'un autre idiome une telle langue n'est pas neutre donc ne peut être internationale.

 

Et le reyam? me dira-t-on. Où est son justificatif international?

Le reyam ne repose sur aucun "linguisme" existant ou ayant existé. Le reyam sort du "néant". Il a été conçu par la méthode du tirage au sort des lettres qui composent ses mots. Il ne s'agit absolument pas de mots sortis de l'esprit de son concepteur, mais de mots construits par le hasard. Rien n'est plus neutre que le hasard.

Cette neutralité confère au reyam le justificatif, le "brevet d'internationalité", si on peut se permettre cette formule, pour être éligible au titre de langue internationale, de langue d'intercommunication, d'idiome véhiculaire.

 

LE reyam, UNE BELLE LANGUE ?

 

Le reyam est-il agréable à entendre? La réponse ne peut manquer de subjectivité mais efforçons-nous de rester objectif.
                                                                                                                             

Habituellement, notre langue maternelle nous semble esthétique. À celle-ci s'ajoutent quelques autres expressions dont la sonorité nous est plus ou moins familière, même si nous ne les comprenons pas toujours (exemple: l'anglais dans beaucoup de pays.)

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        

Pour le reste, notre oreille demeure, le plus souvent, assez hermétique à l'appréciation positive de l'harmonie de l'ensemble des milliers d'autres idiomes.

 

Sans doute le reyam n'échappe t-il pas à cette règle.

 

Cependant, le reyam étant construit par la méthode du tirage au sort des lettres de l’alphabet, ses mots finissent par traduire tous les phonétismes.

En effet, certains mots font penser à de l'arabe, d'autres à l'allemand, d'autres encore à l'anglais, ou au latin, ou à des langues romanes, slaves, africaines, polynésiennes, asiatiques, etc.

 

Dans le reyam, le hasard a redistribué l'ensemble des sons qui existent dans toutes les expressions mondiales.

 

Cette conséquence est la plus belle des conclusions et la meilleure preuve de la neutralité du reyam.

 

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 18:36

drapeau-monsieur di caro       ASSOCIATION REYAM - Adhésion

 

 

 

 

Si vous êtes convaincu de la nécessité d'un idiome d'intercommunication, une langue véhiculaire totalement indépendant,  rejoignez-nous. Adhérez à l'association reyam.

 

 

Imprimer (ou copier) ce qui suit et l'envoyer à l'adresse postale de l'association reyam, ci-dessous.

En retour vous recevrez votre bulletin  d'adhésion. Merci. En reyam: Wise.

_ _ _ _ _ _ _  _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

 

ASSOCIATION reyam

5, route d'oussoy

45700 VIMORY

ass.reyam@gmail.com

 

 

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J'adhère à l'association reyam en tant que:

 

 

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 18:35

L'hymne européen
traduit en reyam

 

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Texte en Allemand
de Friedrich Schiller

Freude, schöner Götterfunken

Tochter aus Elysium,

Wir betreten feuertrunken,

Himmlische, dein Heiligtum!

Deine Zauber binden wieder

Was die Mode streng geteilt;

Alle Menschen werden Brüder,

Wo dein sanfter Flügel weilt.
 

Wem der große Wurf gelungen,

Eines Freundes Freund zu sein;

Wer ein holdes Weib errungen,

Mische seinen Jubel ein!

Ja, wer auch nur eine Seele

Sein nennt auf dem Erdenrund!

Und wer's nie gekonnt, der stehle

Weinend sich aus diesem Bund!
 

Freude trinken alle Wesen

An den Brüsten der Natur;

Alle Guten, alle Bösen

Folgen ihrer Rosenspur.

Küsse gab sie uns und Reben,

Einen Freund, geprüft im Tod;

Wollust ward dem Wurm gegeben,

und der Cherub steht vor Gott.
 

    Froh,

wie seine Sonnen fliegen

Durch des Himmels prächt'gen plan,

Laufet, Brüder, eure Bahn,

Freudig, wie ein Held zum Siegen.
 

Seid umschlungen, Millionen!

Diesen Kuß der ganzen Welt!

Brüder, über'm Sternenzelt

Muß ein lieber Vater wohnen.

Ihr stürzt nieder, Millionen?

Ahnest du den Schöpfer, Welt?

Such' ihn über'm Sternenzelt!

Über Sternen muß er wohnen.

Traduction Française


Joie ! Joie ! Belle étincelle divine,

Fille de l’Elysée,

Nous entrons l'âme enivrée

Dans ton temple glorieux.

Ton magique attrait resserre

Ce que la mode en vain détruit ;

Tous les hommes deviennent frères

Où ton aile nous conduit.
 

Si le sort comblant ton âme,

D'un ami t'a fait l'ami,

Si tu as conquis l’amour d’une noble femme,

Mêle ton exultation à la nôtre!

Viens, même si tu n'aimas qu'une heure

Qu'un seul être sous les cieux !

Mais vous que nul amour n'effleure,

En pleurant, quittez ce chœur !
 

Tous les êtres boivent la joie,

En pressant le sein de la nature

Tous, bons et méchants,

Suivent les roses sur ses traces,

Elle nous donne baisers et vendanges,

Et nous offre l’ami à l’épreuve de la mort,

L'ivresse s’empare du vermisseau,

Et le chérubin apparaît devant Dieu.
 

Heureux,

tels les soleils qui volent

Dans le plan resplendissant des cieux,

Parcourez, frères, votre course,

Joyeux comme un héros volant à la victoire!
 

Qu'ils s'enlacent tous les êtres !

Ce baiser au monde entier !

Frères, au-dessus de la tente céleste

Doit régner un tendre père.

Vous prosternez-vous millions d’êtres ?

Pressens-tu ce créateur, Monde ?

Cherche-le au-dessus de la tente céleste,

Au-delà des étoiles il demeure nécessairement.

{C}Traduction reyam*

upzi ! upzi ! izaek ums idaek
foivi oz ep odiv,
wa gzama ep dlil oibek
bro ker uipan yamek.
Ker eile modjek enezua
fo yo ep umil pad irk zektaa ;
gan ep yavakx (1) duosa valek
lit ker evig wa uypua.

ah (2) ep ewepl qomeun (3) ker dlil,
oz sujed ke va trii ep sujed,
ah ke vayotoi ep loit oz tul yavaki,
eduya ker aoduo ie ep war !
tsauv gib ah ke loit yo be tod
yo be ajdek iutz weq ep lika !
ask da yo yod loit dawa,
tift lvonaun, diwa fo aizu !

gan ep iutzx upya ep upzi,
sa oujlo ep iala oz ep magil
gan, trakek ri kretvek,
vla ep muzix kas per muyx,
pi tona ie wa voinx ri nafax,
ri uilmea ie wa ep sujed ie ep aoh oz ep pwod,
ep oib pa fyea oz ep vtemain,
ri ep djejo ewalna asuv ida.

                     niyek,
at ep aplo ur hoza
bro ep qamfu jogtiek ep lika,
oageha, valux, dar tuzd,
upziul zalf efksed hozek ie ep otva !

yo pox zamua pox gan ep iutzx !
fo voin ie ep rey ukl !
valux, kaz oz ep oims likaek
iebada vuzol motru uivaek.
uf (4) da oibza da max oz iutz
uf ke pegoya fo rihed, rey.
otea po kas oz ep oisms likaek,
opoh oz ep lunix po lapa alniuy.


*En reyam, il n'existe pas de lettre majuscule.
1) En reyan, le " x " marque le pluriel et se prononce " in " comme dans "  sapin  ".
2) En reyam, le " h " se prononce " ch " comme dans " cheval ".
3) En reyam, le " q " se prononce " gn " comme dans " gagnant ".
4) En reyam, une phrase interrogative commence toujours par l'auxiliaire " uf ".  Le point d'interrogation n'existe pas.


 

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15 février 2014 6 15 /02 /février /2014 12:02

Lettre ouverte au Vice Président du Parlement européen,
Miguel Angel Martinez Martinez

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Comme chaque année, du 05 au 08 février, eut lieu, porte de Versailles, le rassemblement des idiomes les plus courants : " EXPOLANGUES ".

A cette occasion, vous aviez écrit un éditorial dans les pages du catalogue officiel de l'évènement et vous vous éleviez contre l'idée d'une langue d'intercommunication, une langue véhiculaire et, par là même, défendiez le principe de l'usage des 24 langues officielles de l'Union européenne.

Nous vous citons :
" …le paradoxe apparaît lorsque certaines personnes, qui soutiennent ce que je viens d'énoncer, émettent des doutes sur ce que représente le multilinguisme dans la construction communautaire, et plus particulièrement au Parlement européen où l'usage des 24 langues officielles connaît sa plus haute expression.

Comment pourrait-on en effet rapprocher les Européens et les Européennes de l'Union si tout ce qui s'y passe; tout ce que l'on y décide, chaque information ne leur parvient pas dans leur langue ! C'est bien là la justification du multilinguisme au Parlement européen, indispensable pour assurer l'identité démocratique du projet, et pourtant décrié tous les jours comme un caprice de spécialiste et même comme une excentricité qu'on ne saurait continuer à financer. "

En effet, pour l'heure, 24 langues officielles " cohabitent "  au sein de l'UE; mais vous n'ignorez pas que dans la réalité il n'y a que trois langues dites " de travail " : l'anglais, le français, et l'allemand.
Surtout,  vous occultez le fait que l'anglais est, de loin, l'idiome le plus utilisé, et le phénomène s'amplifie chaque jour davantage.
De surcroît, l'anglais est la langue du pays le plus anti européen. Le Royaume-Uni songe sérieusement à quitter l'Union et prévoit un référendum à cet effet. Utiliser l'anglais en tant qu'expression principale -de fait- de l'UE est un comble.

Nous sommes donc fort éloignés du multilinguisme " fédérateur " que vous prônez.

Autre inconvénient de cette " Babel " européen, et non des moindres, est son coût. En fait on ne le connaît pas avec précision. Secret! On ne peut se baser que sur des estimations, à savoir: ¼ du budget de fonctionnement de l'UE, 2% (voire plus) du budget global de celle-ci. C'est énorme!

Au-delà de l'aspect financier, il existe une réalité bien plus grave liée à la fiabilité de la traduction même. En effet, plus 50% d'entre elles sont erronées : imprécision, sens déformé etc.

Nous vous citons : " Non, il n'existe pas de lingua franca de nos jours en Europe. "

Cette langue existe, c'est le reyam. Un idiome conçu par la méthode  du tirage au sort des lettres qui composent ses mots. Cette langue est totalement neutre, ne froissant les susceptibilités ni des anglo-saxons, ni des slaves, ni des latins etc. Elle n'a pas vocation, bien évidemment, à remplacer les expressions nationales. Elle n'est qu'une langue intermédiaire, une langue véhiculaire, une langue d'intercommunication. Un véritable idiome fédérateur.

L'Europe a un drapeau, un hymne, une monnaie. Il lui faut une langue.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 09:41

Langueinternationale.com

 

À la fac, le reyam,  pas l'anglais.

 

Rentrée universitaire. C'est l'occasion de revenir sur cette bombe jetée dans le jardin de la francophonie par la ministre de l'Enseignement supérieur, Madame Fioraso.
En effet, la ministre a proposé une loi autorisant  -officiellement-  des cours donnés en anglais dans nos facs et grandes écoles, afin d'attirer les étudiants étrangers.

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Des députés (même PS), des académiciens, des économistes tel Jacques Attali, des philosophes tel Michel Serres, des linguistes tel Claude Hagège, Bernard Pivot également, etc. montent aux créneaux.

ob 3b1187 derniere-d-apostrophes-de-bernard-pivot-apostroph                                                                                                Bernard Pivot

-"Le français se couche devant l'anglais…"
-"Mainmise de l'anglais…"
-" Propagation des valeurs américaines via l'anglais" etc.

Pour les partisans de la loi :
-"Ce n'est qu'une simple officialisation, cela se fait depuis longtemps".
-"Nous n'avons pas le choix. Les étudiants des pays émergeants, les décisionnaires des puissances de demain, étudient dans les pays anglophones".
-"Les publications scientifiques se font toujours dans la langue de Shakespeare".
-" C'est la langue des affaires, la langue du commerce " etc.

Nous renvoyons dos à dos les adversaires car ce débat est hors sujet.

luc ferry

                                                                                                    Luc Ferry

Luc Ferry, ancien ministre de l'Education nationale, et favorable à la loi, a eu le bon commentaire : " L'anglais est le latin d'aujourd'hui. Si Descartes n'avait pas publié en latin, personne ne l'aurait lu (Cogito, ergo sum . Je pense donc je suis. NDLA). Si l'anglais est aujourd'hui la langue universelle on peut le regretter mais c'est trop tard ".

Nous y sommes.  Le véritable questionnement  est la langue véhiculaire,  l'interlingua, la colangue, l'idiome d'intercommunication, l'interidiome, etc.
Nous avons toujours eu besoin d'une langue intermédiaire, une langue véhiculaire. Un idiome d'intercommunication est plus que jamais nécessaire.

 

Ce ne peut-être une langue naturelle (anglais, français, espagnol etc.), ni une langue morte (latin), ni une langue construite (inventée) fondée sur la base d’une langue naturelle (volapük, espéranto) car cela ne manquerait pas de susciter, à juste titre, l’exaspération des susceptibilités linguistiques des locuteurs des autres idiomes.

Pour ce dernier point en effet, il n’y a aucune raison que les arabes, les chinois, les hindous, les africains etc. acceptent comme langue internationale, un idiome découlant de l’anglais ou du latin ou de toute autre expression.

 

La langue intermédiaire doit, certes, être une langue inventée mais elle doit sortir du néant, sans aucune origine d’autres idiomes, afin d’être totalement neutre et indépendante. Cependant elle doit s’établir selon un principe irréfutable.

 

Aujourd’hui cette langue existe. Il s’agit du reyam.

Le reyam a été conçu par la méthode du tirage au sort des lettres de l’alphabet qui composent ses mots.

 

Il n’existe rien de plus neutre, de plus indépendant, de plus équitable que le système du tirage au sort pour la création d’un idiome international. Là réside le principe irréfutable.

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                                                                           Gandhi

Nous terminerons par cette citation de Gandhi : " La domination du langage est aussi efficace qu'une armée d'occupation".

 
Pour en savoir plus :

www.langueinternationale.com


drapeau-monsieur di caro

 



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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 18:28

La langue anglaise, l'idiome du pays le plus anti UE


 

Ainsi le Royaume-Uni se dirigerait vers un référendum au sujet de son maintien dans l'Union Européenne.
Il existe 23 langues officielles dans l'UE mais, nul ne l'ignore, officieusement, implicitement et de "facto", l'anglais est la langue de l'Europe. Nous utilisons donc l'idiome du pays le plus anti européen de l'UE. Le doux euphémisme d' "eurosceptique" n'est pas employé, à dessein, car trop "édulcoré".

Depuis 40 ans, Londres milite pour un traitement particulier plus que favorable pour les britanniques. De plus le Royaume-Uni bloque toutes progressions politiques de l'UE.
Quelques dates:
-En 1979, le Royaume-Uni refuse de rentrer dans le Système monétaire européen (SME), puis y adhèrera en 1990…pour le quitter en 1992.
-En 1984, Margaret Thatcher s'oppose à l'Europe pour obtenir le remboursement de plus de la moitié de la contribution du Royaume-Uni au budget européen. Elle proclame son fameux " I want my money back". Les britanniques "décrocheront" également une substantielle réduction de leur contribution (le chèque britannique).
-En 1991, le Royaume-Uni refuse d'intégrer la zone euro.
-En décembre 2011, les britanniques ne signent pas le nouveau traité européen.
-Février 2012, le Royaume-Uni fait adopter un budget européen en diminution, pour la première fois dans l'histoire de l'Union.

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                                                                Manifestation anti-européenne à Londre 

 

Et maintenant, "cerise sur le gâteau", le Premier ministre du Royaume-Unis, David Cameron, propose un référendum à propos du maintien de son pays dans l'Union Européenne. Disons que la boucle est bouclée.

Certes,  personne n'est dupe, le premier ministre effectue une manœuvre de politique intérieure, à l'adresse du Parti conservateur et notamment de sa droite favorable à un retrait de l'UE.

Il n'en reste pas moins qu'instrumentaliser l'Europe pour des raisons de politique intérieure est inacceptable et démontre le peu de considération pour l'UE.

-Principalement- le fait que près de 56% de britanniques, aujourd'hui, sont favorables à un retrait de l'Union, illustre l'europhobie ambiante dans ce pays.

 Par conséquence, L'UE ne peut adopter comme langue intermédiaire, même officieusement,  l'idiome du pays le plus antieuropéen de l'Union, surtout si ce pays décide de quitter l'Europe.

Il est grand temps de doter l'Europe d'une langue d'intercommunication. Pas un idiome naturel (allemand, espagnol, français, polonais etc.) mais un idiome indépendant.


L'Union Européenne a un drapeau, un hymne, une monnaie. Il lui faut une langue totalement équitable. Cette langue existe, c'est le reyam.
La neutralité du REYAM est due à son concept original de tirage au sort des lettres qui composent les mots de cet idiome. Rien n'est plus neutre que le hasard.


Pour plus d' informations:

www.langueinternationale.com

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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 14:47

    Zamenhof, un homme de son temps

 

 

 

Pourquoi Zamenhof a t-il construit une langue latine (au mieux, une langue occidentale), pour langue internationale ? 

 Quid des langues asiatiques, sémitiques, africaines, etc. Soit 90% des idiomes.

C’est la réflexion qui vient à l’esprit pour qui se penche sur l’espéranto et pour qui reconnaît la nécessité  d’une langue internationale.

Pour avoir une réponse objective, il convient de chausser les lunettes de la fin du 19 ième siècle.

En 1887,  Zamenhof publia sa brochure de « la langue internationale », sous le pseudonyme de « Docteur Espéranto ». Ce nom est resté pour désigner cette nouvelle langue construite.

À  cette époque, l’occident avait envahit le monde.

Les Amériques étaient tenues par les descendants des anglais, espagnols et portugais, avec un îlot francophone au Québec.

imagesCAS0D4SU.jpg                                                                                           colonisation française

La Grande Bretagne et la France, essentiellement,  se partageaient le reste du monde.

Nul révolutionnaire, nul intellectuel, nul humaniste ne songeait à dénoncer cet impérialisme. N’allions-nous pas apporter à ces « primitifs », la civilisation, la science, le progrès… ?

De ce fait, les langues autochtones étaient tout juste considérées comme des dialectes régionaux. Les idiomes officiels étant le français, l’anglais, l’espagnol, le portugais…

imagesCAGLPPNL.jpg                                                                                      colonisation britanique

Bien que «  le soleil ne se couchait jamais sur l’empire britannique », la langue anglaise était bien éloignée de sa prédominance actuelle. Le français était la langue dite « diplomatique » et considéré comme langue internationale. Les idiomes espagnol et portugais étaient pratiqués en Amérique centrale et Amérique  du sud, et quelques zones en Afrique et en Asie.

Les langues latines étaient largement prépondérantes. C’est donc tout naturellement, voir même sous une pression « linguisto-ambiant » que Zamenhof a utilisé des radicaux latins (75% !) pour créer l’espéranto.

Abordons un autre domaine, celui de l’égalité « masculin-féminin ».

En espéranto comme en toutes autres langues (sauf le reyam), « le masculin l’emporte sur le féminin ».

 Là, également, Zamenhof est « victime » de son temps. À cette époque ce postulat était intangible.

Le propos n’est nullement de juger, encore moins de condamner le concepteur de l’espéranto. Bien malin qui pourrait dire ce qu’il aurait réalisé dans des conditions identiques.

Ceci étant dit,  il n’en reste pas moins, qu’aujourd’hui on ne peut accepter une langue internationale basée sur un autre idiome, quand bien même il s’agit d’une langue morte.

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 On ne peut, également, accepter une grammaire ou un genre serait supérieur à un autre.

La langue internationale doit  être totalement neutre, ne dépendre d’aucun autre idiome. Cette langue existe. Il s’agit du reyam.

La neutralité du reyam a été obtenue grâce au concept du tirage au sort des lettres qui composent les mots. De ce fait le reyam n’est rattaché à aucun autre idiome. Rien n’est plus neutre que le hasard.

  reyam : www.langueinternationale.com

 

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 17:56

                                        Mes chers concitoyens, Mijn medeburgers,

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Vous me connaissez, je suis Tintin, ik ben Kuifje.

                                                              

Je m'adresse à vous car je suis triste de voir la Belgique engluée dans une crise très grave, et cela depuis de nombreuses années.

 

Aujourd'hui, un gouvernement est composé, avec Elio Di Rupo comme premier ministre. Nécessité faisant loi, face à la crise de "la dette" et suite à la rétrogradation de notre note de AA+ en simplement AA, les différentes parties se voient dans l'obligation de s'accorder. Ceci prouve que nous pouvons y parvenir…

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 Elio Di Rupo


Chaque belge, à quelque communauté qu'il appartienne, a tout à perdre d'une division de notre pays.

 

Bruxelles, notre capitale, est également celle de l'Union Européenne. Cette Europe qui après deux millénaires de conflits, de guerres et de massacres, a décidé de s'unir. Ces nations choisissent de passer outre leurs divergences afin de former un groupe le plus homogène possible, tout en conservant la spécificité de chacun.

 

Dans le même temps, la Belgique, un petit pays européen, se déchire  sur les dissemblances de deux de ses communautés (jusqu'au divorce peut-être), alors que sa capitale a été désigné comme étant  celle de l'Europe… Quel modèle!

 

En cas de démantèlement de la Belgique -ce qu'à Dieu ne plaise- pouvons-nous croire un instant  que Bruxelles restera la capitale de l'U-E? Certes non! D'abord pour des raisons pratiques et administratives, ensuite pour des raisons morales, d'"image", de symbole : la capitale d'un pays qui se divise ne saurait représenter une Europe qui s'unit.

 

Cela n'est qu'un exemple des graves conséquences d'une scission. Des retombées désastreuses ébranleraient tout le pays dans tous les domaines, notamment économique, et ceci, pour l'ensemble des belges. La rétrogradation de notre note de AA+ en AA n'est rien, au regard de ce qui nous attendrait en cas de scission.

 

Certes, une hirondelle ne fait pas le printemps, mais j'ose espérer que la constitution de ce gouvernement annonce l'ère d'une réconciliation entre les communautés, dans l'intérêt de tous.

Tout est encore possible. Les négociations économiques entre les différentes parties sont réalisables. Quand à l'épineuse question linguistique, la solution existe.

Chaque communauté s'exprimera dans son idiome: l'allemand, le néerlandais, ou le français.

Par contre, pour les échanges intercommunautaires, nous pourrions employer une langue d'intercommunication, totalement neutre n'ayant aucun radical d'aucune langue contemporaine, ou passée (dite "morte" Exp: grec, latin).

Cette langue est le reyam. Sa totale indépendance provient du fait qu'elle est élaborée par le tirage au sort des lettres qui composent les mots. Cette "astuce" confère à cet idiome une neutralité totale (pour tous renseignements sur cette langue: www.langueinternationale.com).

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Mes chers concitoyens, restons germains, flamands, wallons, mais surtout restons belges.

Vive la Belgique, vive la Belgique indivisible. Lang leven in België, lang leven in ondelbaar België. (Traduction en reyam: Yav cê Têyur, yav cê Têyur japnôsmec).

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 19:28

La Babel européenne

 

 

L'un des principaux problèmes de fonctionnement de l'Union Européenne, voire le principal, est la question linguistique.

 

Avec ses 27 pays membres, ses 23 langues de "travail" et ses trois langues officielles, l'U-E ressemble à une véritable tour de Babel.

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Quel est le coût de ce multilinguisme? On ne le connaît pas avec précision. Secret! On ne peut se baser que sur des estimations, à savoir: ¼ du budget de fonctionnement de l'U-E, 2% (voire plus) du budget global de l'Union Européenne. C'est énorme!

 

Au-delà de l'aspect financier, il existe une réalité bien plus grave liée à la fiabilité de la traduction même. En effet, plus 50% d'entre elles sont erronées: imprécision, sens déformé etc.

Apprécions les différentes méthodes de traductions (source: commission européenne. Traduction).

 

  • méthode classique: le traducteur traduit dans sa langue maternelle, en s’aidant souvent d'outils informatiques d’aide à la traduction (mémoires de traduction, reconnaissance vocale, etc.);
  • méthode «bipolaire»: le traducteur traduit dans une langue autre que sa langue maternelle. Il doit bien sûr posséder une excellente connaissance de la langue vers laquelle il traduit;
  • traduction «relais»: un premier traducteur traduit le document dans une langue «relais» (généralement le français ou l’anglais). Un autre traducteur traduit ensuite ce document dans la langue demandée. Cette méthode est utilisée pour les combinaisons linguistiques rares (exemple: traduction de l'estonien vers le grec);
  • méthode «tripolaire»: ni la langue source ni la langue cible du document ne sont la langue maternelle du traducteur (exemple: un traducteur italien traduisant de l'arabe vers l’anglais.).

 

On comprend que la fiabilité de la traduction soit mise à mal

 

Ceci entraine moult problèmes, conflits, et même incidents diplomatiques.

 

Il est grand temps que l'Union Européenne adopte une langue de travail, une langue d'intercommunication totalement indépendante.

 

Cette langue existe, c'est le reyam. Grâce à la méthode  du tirage au sort des lettres qui composent ses mots, cet idiome est totalement neutre, ne froissant les susceptibilités ni des anglo-saxons, ni des slaves, ni des latins etc.

 

L'Union Européenne a un drapeau, un hymne, une monnaie unique, il lui faut une langue neutre.

Le reyam est éligible à cette fonction.

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